Pour les petits paysans ou indigènes, la perte d’accès à leurs terres peut se traduire immédiatement en une situation d’extrême pauvreté et de malnutrition pour eux et leurs familles. Mais au-delà des destins individuels, l’accaparement des terres crée également des problèmes plus structurels. Ainsi la ruée vers les terres agricoles des pays en développement met en péril la souveraineté alimentaire régionale ou nationale, accélère l’exode rural, détruit l’environnement et met une pression supplémentaire sur les secteurs fonciers locaux.