L es investissements étrangers dans les terres ne sont pas un phénomène nouveau. Cependant, ils ont pris une ampleur et une nature différentes à partir de 2008, alors que depuis 1980, ils avaient décliné au profit d’investissements dans l’agriculture contractuelle ou dans les divers secteurs de l’agrobusiness (intrants, machines, transformation, etc.). En dehors des cas de spéculation pure, les stratégies d’investissement sont tout à fait nouvelles : ce ne sont plus les avantages comparatifs de la production à grande échelle de cultures tropicales qui motivent ces investissements, mais la recherche de sécurité en alimentation, en eau et en énergie des pays investisseurs.
Paris (France) / Juillet 2010 / 135 pages